mardi 10 février 2015

CONCLUSION :




Comme on peut être attiré par ce qui nous ressemble, on peut aussi être attiré par la grande différence. Nous sommes ainsi confronté à la complexité de l'être humain. Freud le sentait lorsqu'il disait que" le sujet est toujours proie à des contradictions et des ambivalences, de dimensions sociales ou de dimensions psychologiques importantes". 
Mais la sociologie porte un regard cru sur l'amour: " les données statistiques montrent à quel point la thématique du prince charmant est un  mythe. Les unions matrimoniales sont d'abord marquées par l'homogamie". 
Malgré la progression d'une ouverture favorable au brassage entre personnes de cultures ou de milieux différents, on note tout au plus " une diminution très lente" du taux d'homogamie, bien davantage pour l'origine sociale que pour le diplôme. Aujourd'hui le choix du conjoint se fait plus en raison des positions sociales acquises qu'assignées.
 Cette légère baisse nous laisse penser que les limites entre les classes sont en train de s'estomper, que les réseaux et les cercles sociaux s'entrelacent davantage. Nous pouvons donc en conclure que dans les sociétés industrielles avancées, les stratifications culturelles prennent le pas sur les stratifications à caractère professionnel.
Au cours de nos recherches, nous avons pu constater que l'homogamie a toujours été présente dans notre société et que depuis les premières études réalisées dans les années 30, elle a stagné. Cette conclusion parait logique parce que nous fréquentons les personnes qui font parties du même milieu social que nous, qui ont les mêmes affinités que nous, les mêmes goûts, les même valeurs, les mêmes lignes d'éducations.
Nous sommes donc amenés à fréquenter les mêmes lieux de rencontres dans lesquels nous sommes fortement susceptibles d'y rencontrer notre "Futur Conjoint".  

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